Prospects for managing African elephant population growth by immunocontraception: a review
Abstract
Immunocontraception has been proposed as a tool for managing African elephant populations threatening to ʻoutgrowʼ a wildlife reserve. To date, however, the only immunocontraceptive technique tested on elephant cows is porcine zona pellucida (pZP) vaccination, in which solubilized pZP is injected together with an adjuvant to induce formation of circulating anti-zona pellucida antibodies, which block fertilization. A review of the literature on the use of pZP vaccination in free-ranging mammals reveals that the contraceptive efficacy ranges between 22% and 100% (15 trials, 2 in elephants). A pZP vaccine can be delivered by dart, but at present more than one inoculation is needed to ensure contraceptive antibody titres. Initial studies in elephants suggest that pZP vaccination is safe, even in pregnant animals, does not pass through the food chain and is reversible, at least in the short term. However, little is known about possible long-term side effects. Elephants are social animals that live in matriarchal herds, and inhibiting individual fertility and herd growth may have unforeseen longer-term consequences on behaviour and social structure. There is also a fear that immunization may favour weaker animals by preferentially sterilizing individuals capable of mounting a vigorous immune response, or that animals may become resistant to vaccination. In short, while pZP vaccination appears to be a promising tool for controlling elephant population growth, questions about the long-term side effects need to be answered before use on a large scale can be recommended.
Lʼimmuno-contraception est un des moyens proposés pour la gestion des populations dʼéléphants qui menacent de dépasser les capacités dʼune réserve de faune. A ce jour pourtant, la seule technique dʼimmuno-contraception testée sur des femelles éléphants est le vaccin porcin contre la zone pellucide (pZP), une injection de pZP soluble et dʼun adjuvant pour induire la formation dʼanticorps contre la zone pellucide, qui bloque la fertilisation. Une révision de la littérature traitant de lʼutilisation de la vaccination pZP chez des mammifères en liberté révèle que lʼeffet contraceptif a une efficacité qui va de 22% à 100% (15 essais, deux chez lʼéléphant). Un vaccin pZP peut être administré par fléchette, mais pour le moment, il faut plus dʼune inoculation pour garantir le taux dʼanticorps contraceptifs. Les premières études montrent que la vaccination pZP est sans danger pour les éléphants, même pour les femelles enceintes, quʼelle ne passe pas par la chaîne alimentaire et quʼelle est réversible, en tout cas à court terme. Cependant, on sait peu de choses de ses effets secondaires à long terme. Les éléphants sont des animaux sociables qui vivent en groupes matriarcaux, et le fait dʼempêcher la fertilité individuelle et la croissance du groupe peut avoir à long terme des conséquences imprévues sur le comportement et la structure sociale. On peut aussi craindre que lʼimmunisation puisse favoriser des animaux plus faibles en stérilisant de préférence les individus capables de manifester une réponse immunitaire vigoureuse, ou que les animaux deviennent résistants au vaccin. En brèf, si le vaccin pZP semble un outil prometteur pour contrôler la croissance des populations dʼéléphants, il faut dʼabord répondre aux questions sur les effets secondaires à long terme avant de pouvoir en recommander lʼusage à grande échelle.