Survey of the ivory items for retail sale in Addis Ababa in 2008

Authors

  • Lucy Vigne
  • Esmond Martin

Abstract

In a survey of ivory items for retail sale conducted in June 1999 in Addis Ababa, Ethiopia, almost 10,000 ivory objects were found, the fourth largest in Africa after Abidjan, Harare and Cairo. In 2004 TRAFFIC and the CITES Secretariat gave encouragement and technical help to the Government of Ethiopia to solve this problem; in 2005 the government cracked down on this illicit trade by confiscating illegal ivory items and arresting all of the shop owners found with illegal ivory. A survey conducted soon afterwards counted only 78 ivory items in the shops and stalls.

In early 2008, having been informed that numerous ivory items were once again for sale in Addis Ababa, we carried out a further survey. We found 2,152 ivory items for sale of which 1,790 had been crafted after 1990 (the year of the CITES ban). Although this is still a significant decline since 1999, the number of new items is still alarming. Tusks were being smuggled in from Kenya and Sudan for the six or so Addis Ababa ivory craftsmen, as well as tusks being used from Ethiopian elephants. The price for tusks had greatly increased from 1999 to 2008, but many ivory items, especially name seals and chopsticks, were cheap compared with the East Asian market, encouraging foreigners, especially Chinese, to buy them. We suggest that another initiative should be taken by the Ethiopian government with assistance from TRAFFIC to encourage officials yet again to enforce their laws against the illegal ivory trade.

Lors d’une étude d’articles en ivoire pour la vente au détail menée en juin 1999 à Addis Ababa, en Ethiopie, on a trouvé presque 10.000 objets en ivoire, les quatrièmes plus nombreux en Afrique après Abidjan, Harare et Le Caire. En 2004, TRAFFIC et le Secrétariat de la CITES ont donné des encouragements et une aide technique au Gouvernement éthiopien pour résoudre ce problème; en 2005 le gouvernement a pris des mesures répressives contre ce commerce illicite en confisquant des articles en ivoire illégaux et en arrêtant tous les propriétaires de magasins dans lesquels on a trouvé de l’ivoire illégal. Une étude menée peu après a dénombré seulement 78 articles en ivoire dans les magasins et les kiosques.

Début 2008, ayant été informé que de nombreux articles en ivoire étaient encore une fois en vente à Addis Ababa, nous avons fait une étude supplémentaire. Nous avons trouvé 2.152 articles en ivoire en vente parmi lesquels 1.790 avaient été fabriqués après 1990 (l’année de la mise en vigueur de la CITES). Bien que cela soit toujours un déclin significatif par rapport à 1999, le nombre de nouveaux articles est toujours alarmant. Les défenses étaient passées en contrebande du Kenya et du Soudan à l’intention d’environ six artisans d’ivoire d’Addis Ababa, et même celles des éléphants éthiopiens étaient utilisées. Le prix pour les défenses avait largement augmenté de 1999 à 2008, mais beaucoup d’articles en ivoire, surtout les cachets de nom et les baguettes, étaient bon marché par rapport au marché est-asiatique, ce qui encourage les étrangers, particulièrement les Chinois, à les acheter. Nous suggérons qu’une autre initiative devrait être prise par le gouvernement éthiopien avec l’assistance de TRAFFIC pour encourager les fonctionnaires à mettre en vigueur leurs lois contre le commerce illégal en ivoire.

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Published

2008-06-30

How to Cite

Vigne, L., & Martin, E. (2008). Survey of the ivory items for retail sale in Addis Ababa in 2008. Pachyderm, 44, 65–71. Retrieved from https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/149

Issue

Section

Research