Biological management of the high density black rhino population in Solio Game Reserve, central Kenya
Abstract
Optimising breeding performance in a seriously endangered species such as the black rhinoceros (Diceros bicornis) is essential. Following an estimation of the population demography of the black rhinos in Solio Game Reserve, Kenya and a habitat evaluation, a model of the Ecological Carrying Capacity showed there was a serious overstocking. Data analysis of the first year of rhino monitoring indicated a poor breeding performance of 3.8% and a poor inter-calving interval in excess of 36 months. Biological management was required to improve the performance of the population by the removal of a significant number of individuals – 30 out of the 87. The criteria for selection were: to take no young animals i.e. around 3.5 years of age, to take no breeding females i.e. those with calves, to take care to maintain some breeding males in Solio, to attempt to ensure some breeding males are part of the ‘new’ population, to take care to leave a balanced population, to take care to create a balanced population in the ‘new’ population, to move those individuals that were hard to identify and to keep individuals which were easy for visitors to see. The need for careful candidate selection, the comparison of the population demography pre- and post-translocation, and the effect of the translocation activity on the remaining Solio population are discussed. While it will take many more months, even years, to fully ascertain the effect, beneficial or otherwise, of the biological management of the herd, preliminary results were encouraging.
Additional key words: translocation; population demography; monitoring; breeding performance; black rhino
L’optimisation de la performance de reproduction chez une espèce sérieusement en danger tel que le rhinocéros noir (Diceros bicornis) est essentielle. Selon une estimation de la démographie de la population des rhinocéros noirs dans la réserve naturelle de Solio au Kenya et une évaluation de l’habitat, un modèle de Capacité de Charge Écologique a révélé qu’il y avait une surcharge sérieuse d’animaux. L’analyse des données de la première année de surveillance des rhinocéros a indiqué une faible performance de reproduction de 3,8% et un intervalle de l’intervêlage décevant dépassant les 36 mois. La gestion biologique était requise pour améliorer la performance de la population par l’enlèvement d’un nombre considérable d’individus, 30 sur 87. Les critères de sélection étaient: ne pas prendre un jeune animal c’est-à-dire âgé d’environ 3,5 ans, ne pas prendre une femelle de reproduction, c’est-à-dire celles ayant des bébés rhinocéros, prendre soin de retenir les mâles de reproduction dans Solio, essayer de s’assurer que des mâles de reproduction fassent partie de la ‘nouvelle’ population, prendre soin de laisser une population équilibrée, prendre soin de créer une population équilibrée dans la ‘nouvelle’ population, déplacer les individus qui étaient difficiles à identifier et garder les individus que les visiteurs pouvaient voir facilement. On discute de l’importance d’une sélection prudente des candidats, de la comparaison démographique de la population avant et après la translocation, et de l’effet de l’activité de translocation sur ceux qui restent à Solio. Même s’il faut de nombreux mois, voire des années, pour vérifier pleinement les effets salutaires ou autres de la gestion biologique sur le troupeau, les résultats préliminaires étaient encourageants.