Portugal’s long association with African ivory

Authors

  • Esmond Martin
  • Chryssee Martin

DOI:

https://doi.org/10.69649/pachyderm.v46i.196

Abstract

Retail outlets in Lisbon, Portugal, have more ivory items than other much larger cities in southern Europe. There were 626 ivory objects counted in 2008, with 150 of these originating in Africa. The most numerous items counted were antique figurines from Europe and Asia, followed by busts and figurines carved in the 1970s from Angola, and antique crucifixes from India, Europe and Ceylon (renamed Sri Lanka in 1972). There were only 14 new ivory items counted in the survey for sale in three retail outlets: 12 from China and only 2 from Africa. Ivory is easily smuggled out of Africa into Portugal. The Portuguese authorities intercept several hundred pieces of ivory (both raw and worked) each year, almost all from Africa, especially Angola, Mozambique and Senegal. Much ivory, new and old, however, is successfully smuggled into Portugal, often hand-carried through the airports. But very little of this ivory is found in retail outlets; instead it is kept as personal possessions at home. Another source of ivory is the Internet, which also enables new ivory items to be smuggled into Portugal, but again nearly all of it is for personal use and not for sale. There is a large quantity of ivory in Portugal, with at least 20 tonnes of registered tusks alone, due to the long-standing colonial connections with Africa. Nearly all the ivory items seen for sale were made before the CITES ban. Some, however, were being sold illegally because Portuguese law requires that ivory pieces be registered. Since 2004, privately owned ivory is required to be registered as well, but most has not been recorded.

Key words: Portugal, Angola, Mozambique, ivory trade, Indo-Portuguese ivory.

Les points de vente au détail à Lisbonne, au Portugal, ont plus d’articles en ivoire que d’autres villes beaucoup plus grandes en Europe du sud. Il y avait 626 objets en ivoire dénombrés en 2008, dont 150 provenaient d’Afrique. Les articles comptés les plus nombreux étaient des figurines antiques d’Europe et d’Asie, suivis par des bustes et des figurines sculptées dans les années 1970 en Angola, et les crucifix antiques d’Inde, d’Europe et du Ceylan (il a été renommé Sri Lanka en 1972). On a dénombré dans l’étude seulement 14 nouveaux articles en ivoire à vendre dans trois points de vente au détail: 12 venant de Chine et seulement 2 d’Afrique. L’ivoire passe facilement en contrebande de l’Afrique vers le Portugal. Chaque année, les autorités portugaises interceptent plusieurs centaines de pièces d’ivoire (brut et travaillé), presque toutes venant de l’Afrique, surtout de l’Angola, du Mozambique et du Sénégal. Cependant beaucoup d’ivoire, nouveau et vieux, passe avec succès en contrebande au Portugal, souvent dans les bagages à main à travers les aéroports. Mais très peu de cet ivoire se trouve dans les points de vente au détail; on le garde plutôt comme possessions personnelles à la maison. Une autre source d’ivoire est l’Internet qui permet aussi aux nouveaux articles en ivoire de passer en contrebande au Portugal mais encore presque tout cet ivoire est destiné à l’usage personnel et pas à la vente. Il y a une grande quantité d’ivoire au Portugal, avec au moins 20 tonnes de défenses enregistrées, à cause des rapports coloniaux de longue date avec l’Afrique. Presque tous les articles en ivoire vus en vente avaient été faits avant l’interdiction de la CITES. Cependant, certains articles se vendaient illégalement parce que la loi portugaise exige que les pièces en ivoire soient enregistrées. Depuis 2004, l’ivoire entre les mains des privés doit être aussi enregistré, mais la plus grande partie n’en a pas été enregistrée.

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Published

2009-12-31

How to Cite

Martin, E., & Martin, C. (2009). Portugal’s long association with African ivory. Pachyderm, 46, 35–46. https://doi.org/10.69649/pachyderm.v46i.196

Issue

Section

Research