Consumer demand for ivory in Japan declines
DOI:
https://doi.org/10.69649/pachyderm.v47i.210Abstract
In November 2009 the authors visited Japan to survey the current status of the ivory trade. The Japanese ivory traders had in stock about 100 tonnes of raw ivory, including nearly 40 tonnes imported legally that year from southern Africa. Over 15 major ivory traders were interviewed and all reported that they were worried for the future of their business, unless they could obtain a regular supply of ivory tusks from Africa. They would need to buy 50 tonnes of good quality tusks from Africa every five years, priced around USD 200/kg if their businesses were to be sustainable. Future sales, however, will not be permitted by CITES before 2013, if then, and the ivory traders are worried their supplies of good quality tusks will not last. About 80% of the tusks used in Japan is for signature stamps called inkans or hankos, but other items are also still made from ivory, such as chop-sticks, objects for the Japanese tea ceremony, traditional musical instrument parts, netsukes, small figurines, jewellery and accessories. Overall, production in Japan has declined, with 13 tonnes being used a year in 2001 and 7 tonnes in 2009. This can be explained by a number of factors. Japan’s economy has been in recession since 1990 and fewer Japanese are buying luxury ivory items. The Japanese are steadily becoming more westernized and ivory has therefore become less fashionable. Strict government regulations have also become a deterrent to ivory carvers and vendors, and because all ivory exports (except antiques) have been prohibited from Japan since the CITES ban in 1990, foreign visitors can no longer buy ivory items to take home with them.
Key words: Japan, ivory traders, CITES, ivory auctions, ivory carvers, elephant tusks, mammoth ivory
En novembre 2009 les auteurs ont visité le Japon pour étudier la situation actuelle du commerce de l’ivoire. Les négociants japonais d’ivoire avaient une réserve d’environ 100 tonnes d’ivoire brute, y compris presque 40 tonnes importées légalement d’Afrique australe cette même année. Plus de 15 négociants majeurs d’ivoire ont été interviewés et tous ont rapporté qu’ils avaient des soucis pour l’avenir de leurs affaires, à moins qu’ils puissent obtenir un approvisionnement régulier de défenses d’ivoire d’Afrique. Ils devraient acheter 50 tonnes de défenses de bonne qualité d’Afrique tous les cinq ans, évaluées à environ 200 dollars US/kg si leurs entreprises devaient continuer. Cependant, les futures ventes ne seraient pas autorisées par la CITES avant 2013, et les négociants en ivoire ont des soucis que leurs réserves de défenses de bonne qualité ne dureront pas. Approximativement 80% des défenses utilisées au Japon sont pour les cachets appelés inkans ou hankos, mais d’autres articles sont également toujours faits d’ivoire, tels que les baguettes, des objets pour la cérémonie japonaise du thé, des parties d’instruments traditionnels de musique, les netsukes, de petites figurines, des bijoux et des accessoires. En général, la production au Japon a décliné, avec les 13 tonnes étant utilisées par an en 2001 et 7 tonnes en 2009. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs. L’économie du Japon est en récession depuis 1990 et moins de Japonais achètent des articles de luxe en ivoire. Les Japonais deviennent de plus en plus occidentalisés et l’ivoire est donc devenu moins à la mode. Les règlements stricts du gouvernement servent de dissuasion aux sculpteurs et aux vendeurs de l’ivoire, et puisque toutes les exportations d’ivoire (sauf les antiquités) ont été interdites du Japon suivant l’interdiction de la CITES en 1990, les visiteurs étrangers ne peuvent plus acheter des articles en ivoire et les ramener chez eux.