Effective law enforcement in Ghana reduces elephant poaching and illegal ivory trade

Authors

  • Esmond Martin

DOI:

https://doi.org/10.69649/pachyderm.v48i.233

Abstract

Ghanaians have a long history in ivory, both for export and for carving. From the 1970s to the early 1990s, however, most of Ghana’s elephant were killed either by local farmers in retribution for human-elephant conflict or by poachers for the ivory trade. Ghanaian ivory craftsmen used the tusks primarily to make jewellery and figurines over this time. These curios were mostly sold in Accra, the capital, but due to lack of market surveys, very little data are available.

In July 2010 I surveyed the retail outlets selling ivory in Accra and counted only 10 items on display in an art gallery and 85 items brought to me in five of 186 souvenir shops and stalls I visited. The reason there were so few items was that the Ghana Police Service and Wildlife Division of the Forestry Commission had carried out a raid in November 2008 in the main curio market confiscating several hundred kilos of ivory items, fining and imprisoning the dealers. Since then the vendors in Accra have feared to sell ivory.

Elephant poaching declined at the start of the 21st century thanks to improved law enforcement. In 2004 a new system was introduced that involves performance and adaptive management through the monitoring of patrol effort and observations by the field-staff in the Wildlife Division. The combined effect of performance and adaptive management was that the number of effective days spent in the field by an average Wildlife Guard doubled, which dramatically lowered the number of elephants killed illegally. In addition, governance improved, Ghanaians developed greater respect for the law and there was less corruption, which reduced elephant poaching and the sale of ivory objects.

This paper concludes that Ghanaian examples of greater patrol staff performance through improved monitoring—and of successfully raiding outlets selling illegal ivory—are a sound approach to reducing elephant poaching. While improving anti-poaching exercises is more difficult in some African range States, the Ghanaian example of shop raids is easier to implement and has also worked in countries such as Cameroon and Ethiopia. Other countries in Africa, especially Cote d’Ivoire, Democratic Republic of Congo, Nigeria and Senegal, need to follow the example of Ghana in carrying out official raids on ivory in retail outlets.

Key words: Ghana, ivory trade, elephants, poaching, law enforcement

Les Ghanéens avaient une longue histoire avec l’ivoire; ils l’exportaient et ils le sculptaient. Entre les années 70 et le début des années 90, cependant, la plupart des éléphants du Ghana ont été tués par les fermiers locaux en rétribution au conflit homme-éléphant ou par des braconniers pour le commerce d’ivoire. Les artisans d’ivoire ghanéens ont principalement utilisé les défenses pour faire des bijoux et des figurines pendant cette période. Ces objets d’art étaient vendus surtout à Accra, la capitale, mais en raison du manque d’études du marché, peu de données sont disponibles.

En juillet 2010 j’ai étudié les débouchés vendant l’ivoire au détail à Accra et j’ai compté seulement 10 articles en vente dans une galerie d’art et 85 articles qui m’ont été apportés dans cinq des 186 magasins et boutiques de souvenirs que j’ai visités. La raison pour laquelle il y avait très peu d’articles était que la police du Ghana et la Division de la Faune de la Commission des Forêts avaient effectué une rafle au mois de novembre 2008 sur le marché principal des objets d’art et avaient confisqué plusieurs centaines de kilos d’articles en ivoire, en faisant payer des amendes aux revendeurs et en les emprisonnant. Depuis lors les vendeurs à Accra ont peur de vendre l’ivoire.

Le braconnage d’éléphant a diminué au début du 21ème siècle grâce à une amélioration de l’application de la loi. En 2004 on a introduit un nouveau système qui comprend la performance et la gestion adaptative par le suivi des efforts de patrouille et des observations par le personnel de terrain dans la Division de la Faune. L’effet combiné de la performance et de la gestion adaptative a été que le nombre de jours effectifs passés sur terrain par un écogarde moyen a doublé, ce qui a nettement réduit le nombre d’éléphants tués illégalement. En outre, la gouvernance s’est améliorée, les Ghanéens ont développé plus de respect pour la loi et il y a eu moins de corruption, ce qui a réduit le braconnage d’éléphants et la vente des objets en ivoire.

Ce document conclut que les exemples ghanéens d’une meilleure performance du personnel de patrouille grâce à une surveillance améliorée et des rafles réussies contre les détaillants qui vendent l’ivoire illégal sont une approche solide pour réduire le braconnage d’éléphants. Alors qu’il est plus difficile d’améliorer les exercices anti-braconnage dans certains états de l’aire de répartition, l’exemple ghanéen de rafles de police sur les magasins est facile à mettre en œuvre et cette approche a également marché dans les pays tels que le Cameroun et l’Ethiopie. D’autres pays en Afrique, surtout la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Nigeria et le Sénégal, doivent suivre l’exemple du Ghana et faire des rafles de police sur les débouchés vendant l’ivoire au détail.

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Published

2010-12-31

How to Cite

Martin, E. (2010). Effective law enforcement in Ghana reduces elephant poaching and illegal ivory trade. Pachyderm, 48, 24–32. https://doi.org/10.69649/pachyderm.v48i.233

Issue

Section

Research