Matriarchal associations and reproduction in a remnant subpopulation of desert-dwelling elephants in Namibia
Abstract
This study focused on a subpopulation of desert-dwelling elephants in the Kunene region of north-western Namibia, where rainfall and resources are scarce, and the rate of reproduction and recruitment is low. This subpopulation can be considered a remnant; its oldest members are survivors of the war-related poaching that occurred in the region during the 1970s and 1980s, and its numbers have still not recovered to pre-war levels. Unlike less disturbed elephant populations with strong, multi-tiered matrilineal associations, previous research suggested that the associations in the Kunene subpopulation involved only loose affiliations lacking strong social bonds. Taking that study a step further, this manuscript examines the social structure of all adult females (n=14) in the subpopulation, based on observational data combined with mitochondrial DNA (mtDNA) sequence data. A network analysis was generated from nearly eight years of association data. It was found that female desert-dwelling elephants live in first-tier/family units or small second-tier/family groups, and in at least two cases these include unrelated adult females. Associations at the level of third-tier/bond groups are rare and transitory, and there was no evidence of these being dominated by a single female or matriarch. The matrilineal social structure in this subpopulation is consistent with reports from other poached or culled elephant populations in Africa. Collectively, the results of these studies are inconsistent with the classic model of elephant social structure—stable, strictly matrilineal societies—especially in cases where poaching or culling has occurred, even if it transpired decades previously.
Key words: matriarchal associations, desert-dwelling elephants, Namibia
Cette étude a porté sur une sous-population d’éléphants du désert dans la région de Kunene au nord-ouest de la Namibie, où la pluviométrie et les ressources sont rares, et où le taux de reproduction et de recrutement est faible. On peut considérer cette sous-population comme un vestige; ses membres les plus âgés sont des survivants du braconnage lié à la guerre qui s’est produite dans la région durant les années 1970 et 1980 et ses effectifs n’ont toujours pas atteint les niveaux d’avant-guerre. Contrairement aux populations d’éléphants moins perturbés ayant des associations matrilinéaires fortes à plusieurs niveaux, des recherches antérieures ont suggéré que les associations de la sous-population de Kunene ne comprennent que des affiliations faibles n’ayant pas de liens sociaux forts. En poursuivant cette étude plus loin, ce manuscrit examine la structure sociale de toutes les femelles adultes (n=14) de la sous-population, en se basant sur les données d’observation combinées avec les données de séquences d’ADN mitochondrial. Une analyse du réseau a été générée à partir des données d’association couvrant près de huit ans. On a constaté que les éléphants femelles du désert vivaient dans des unités familiales à un seul niveau ou dans de petits groupes familiaux à deux niveaux, et dans au moins deux cas, ces unités comprenaient des femelles adultes non apparentées. Des associations ayant des groupes avec des liens au troisième niveau sont rares et transitoires, et il n’y avait aucune preuve que celles-ci étaient dominées par une seule femelle ou une matriarche. La structure sociale matrilinéaire de cette sous-population est semblable aux rapports d’autres populations d’éléphants braconnés ou abattus sélectivement en Afrique. Collectivement, les résultats de ces études ne ressemblent pas au modèle classique de la structure sociale de l’éléphant - de sociétés stables, strictement matrilinéaires - surtout dans des cas où le braconnage ou l’abattage sélectif ont eu lieu, même si cela s’était produit des décennies auparavant.