Lessons from 15 years of human-elephant conflict mitigation: Management considerations involving biological, physical and governance issues in Africa
DOI:
https://doi.org/10.69649/pachyderm.v51i.291Abstract
The systematic study of human–elephant conflict (HEC) and its mitigation began in the mid-1990s. The IUCN African Elephant Specialist Group and its Human–Elephant Conflict Working Group took the lead in research required and the subsequent dissemination of tools to manage the problem. Over 15 years we have now seen widespread application of HEC mitigation methods by wildlife practitioners and affected communities all over the African elephant range. This paper re-evaluates and refines some established mitigation methods and introduces innovations that have appeared recently. The evolution of the arsenal of HEC mitigation methods suggests that currently relevant developments fall into three categories: biological, physical and governance. These broadly reflect new knowledge about problem animals themselves, better application of fencing and olfactory deterrents, and evaluation of options for damage compensation and land-use policy. We now have a much-improved understanding of the behaviour of ‘problem’ elephants which points to the futility of killing them. Credible evaluation of the use of fencing models and designs is now possible. The package of low-tech and sustainable defences based around the olfactory deterrent of chilli is well established and producing good results in smallholder agricultural situations. The deterrent potential of bees is assessed. Recommendations for the critical area of HEC mitigation through new official policy and governance initiatives are mostly in the proposal or experimental stage; this relates to political rights and land use and is the most urgent and crucial part of containing the problem across the continent. It is being marketed to elephant range States under an umbrella term – the Vertical Integration Model. Effective HEC mitigation is difficult to understand and problematic to implement; it remains a complex package of apparently disparate measures that have to be used in combination and flexibly, at different scales. Future HEC mitigation will be as much an art as a science, but since we now have a solid research foundation, we can proceed with some confidence to address the inherent socio-political difficulties.
Additional key words: re-evaluation, innovations, governance initiatives
L’étude systématique du conflit homme-éléphant (CHE) et son atténuation a commencé au milieu des années 1990. Le Groupe de Spécialistes de l’Eléphant d’Afrique de l’UICN et son Groupe de travail sur les conflits Homme-Eléphant a pris les devants afin de trouver des outils pour gérer le problème et les diffuser plus tard. Depuis 15 ans, nous voyons l’application généralisée des méthodes de gestion des CHE par les praticiens de la faune et les communautés affectées partout dans l’habitat des éléphants d’Afrique. Ce document réévalue et raffine certaines méthodes d’atténuation établies et introduit des innovations qui sont apparues récemment. L’évolution de l’« arsenal » de méthodes de gestion des CHE suggère que, actuellement, les développements appropriés se répartissent en trois catégories: biologiques, physiques et de la gouvernance. Elles reflètent largement: de nouvelles connaissances sur les animaux à problèmes eux-mêmes, une meilleure application du clôturage et des répulsifs olfactifs, et une évaluation des options pour le dédommagement et une politique foncière. Nous avons maintenant une meilleure compréhension du comportement des éléphants « à problèmes » qui pointe à la futilité de les tuer. Une évaluation crédible de l’utilisation des types de clôtures est maintenant possible. L’ensemble des défenses viables et rudimentaires basées sur la dissuasion olfactive de piment est bien établi et produit de bons résultats dans des situations agricoles des petits exploitants. Le potentiel dissuasif des abeilles est évalué. Des recommandations pour le domaine critique d’atténuation des CHE grâce à une nouvelle politique officielle et des initiatives de gouvernance sont pour la plupart au stade de proposition ou expérimental, ce qui a trait aux droits politiques et à l’utilisation des terres et c’est la partie la plus urgente et cruciale pour contenir le problème à travers le continent. Il est « vendu » aux états de l’aire de répartition sous le terme générique — de modèle d’intégration verticale. Une atténuation efficace du CHE est difficile et problématique à comprendre et à mettre en œuvre, il reste un ensemble complexe de mesures apparemment disparates qui doivent être utilisées en combinaison et avec souplesse, à différentes échelles. L’atténuation future du CHE sera autant un art qu’une science, mais puisque nous avons maintenant une base de recherche solide, nous pouvons procéder avec une certaine confiance pour faire face aux difficultés socio-politiques inhérentes.
Mots-clés supplémentaires : réévaluation, innovations, initiatives de la gouvernance