Visitation patterns of African elephants (Loxodonta africana) to a rubbish dumpsite in Victoria Falls, Zimbabwe
DOI:
https://doi.org/10.69649/pachyderm.v60i.30Abstract
Habitual crop raiding by elephants is a common cause of human–elephant conflict (HEC). While habitual raiding of rubbish dump sites by elephants is not be a typical case of HEC, it could be seen as a more indirect, passive form of conflict, caused by humans, which negatively affects both elephants and, potentially, humans. In 2016 several African elephants (Loxodonta africana) were found dead in a municipal dumpsite outside Victoria Falls, Zimbabwe. Others were observed consuming non-biodegradable waste from the site. In order to determine if the problem of dumpsite raiding by these wild elephants could be considered as an instance of HEC, we investigated the visitation patterns of elephants to the dumpsite and examined the presence of non-biodegradable waste in elephant dung found in the area. The results show that there was a clear trend in visitation patterns. A core group of up to 27 bull elephants habitually entered the site on a daily basis and spent several hours consuming waste from the dumpsite and drinking from the nearby sewage stabilization ponds between the early and late evening. A majority of elephant dung samples in the vicinity (71.6%) contained plastic waste. We discuss the potential negative effects this raiding has on the ecosystem and elephant health, and its potential contribution to HEC.
La tendance des éléphants à marauder des cultures est une cause fréquente de conflit entre humains et éléphants (CHE), par les éléphants n'est pas un cas typique de CHE, il pourrait être perçu comme une forme de conflit plus indirect et passif, causée par l'homme, qui affecte négativement les éléphants et, potentiellement, les humains. En 2016, plusieurs éléphants sauvages d’Afrique (Loxodonta africana) ont été découverts morts dans une décharge municipale à la périphérie des chutes Victoria, au Zimbabwe. D’autres ont été observés consommant des déchets non-biodégradables sur le site. Pour déterminer si le maraudage dans les décharges par ces éléphants sauvages peut être considéré comme une problème de CHE, nous avons étudié la fréquence de visite des éléphants sauvages dans la décharge et examiné la présence de déchets non-biodégradables dans les matières fécales dans la zone. Les résultats indiquent qu’il y a des tendances nettes dans leur mode de visite, soit un groupe de 27 éléphants mâles a l’habitude de visiter le lieu tous les jours et passe plusieurs heures à consommer des déchets de la décharge et à s’abreuver dans une station d’épuration, ceci en début et fin de soirée. La majorité des déjections fécales dans le voisinage (71.6%) contenait des déchets plastiques. Nous discutons des effets négatifs potentiels de ce maraudage sur l’écosystème, sur la santé des éléphants et sur l’augmentation des risques de conflits humains-éléphants.