Crop damage done by elephants in Malebo Region, Democratic Republic of Congo

Authors

  • Bila-Isia Inogwabini
  • Longwango Mbende
  • Albert Bakanza
  • Jean Christophe Bokika

Abstract

Data on crop damage and crop raiding were collected from Malebo Region to document patterns of human–elephant conflict. Using interviews, field visits and market surveys, we found that raided fields had a mean size of 320 m 2 (75–600 m 2 ), 16.6% of which were intersected by permanent elephant trails leading to permanent water points. The most damaged plant species was manioc (damage index I = 60.1%). The mean number of monthly crop raiding incidents ranged between 0 (March and October) and 3 (July and August). Tree species eaten by elephants represented 23% of all trees surrounding fields. Mean annual financial loss caused by crop raiding in individual fields was USD 400 (USD 97–1,005). We argue that a broad community conservation scheme is essential. It must redraw the agricultural map of the region to account for habitat needs of elephants and other wildlife species to solve the human–elephant conflict. A condition for the success of such a programme is that communities are shown that elephants are part of their natural resources.

Additional key words: human–elephant conflict, key plant species, economic loss, community conservationLes données sur les dégâts et la maraude des cultures ont été recueillies dans la région de Malebo pour documenter des modèles du conflit homme–éléphant. Grâce à des interviews, des visites de terrain et des études de marché, il est apparu que les champs maraudés avaient une taille moyenne de 320 m 2 (75–600 m 2 ): 16,6 % des champs ont été recoupés par des pistes permanentes d’éléphants menant à des points d’eau permanents. L’espèce la plus endommagée était le manioc (I = 60,1 %). Les incidents mensuels de maraude des cultures variaient entre 0 (mars et octobre) et 3 (juillet et août). Les espèces d’arbres consommées par les éléphants représentaient 23% de tous les arbres des champs environnants. La perte financière annuelle causée par la maraude des cultures dans les différents champs était évaluée à 400 USD (97 à 1.005 USD). Nous affirmons qu’un programme plus large de conservation communautaire est essentiel et qu’il doit redessiner la carte agricole de la région pour tenir compte des besoins de l’habitat des éléphants et d’autres espèces sauvages pour résoudre le conflit homme-éléphant. Une condition pour le succès d’un tel programme est qu’on montre aux communautés que les éléphants font partie de leurs ressources naturelles.

Mots clés supplémentaires: conflit homme–éléphant, espèces de plante clés, perte économique, conservation communautaire

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Published

2013-12-31

How to Cite

Inogwabini, B.-I., Mbende, L., Bakanza, A., & Bokika, J. (2013). Crop damage done by elephants in Malebo Region, Democratic Republic of Congo. Pachyderm, 54, 59–65. Retrieved from https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/340

Issue

Section

Research