Luanda—the largest illegal ivory market in southern Africa

Authors

  • Esmond Martin
  • Lucy Vigne

Abstract

Luanda, the capital of Angola, has the largest illegal retail ivory market in southern Africa today. In early 2014 we surveyed the retail outlets in and around Luanda and counted 10,888 recently carved ivory items without proper documentation, and thus illegal. These pieces had been crafted in central Africa and Angola, mostly from poached forest elephants. The tusks can be obtained wholesale in Luanda for USD 150–250/kg. We estimated 92% of the total worked ivory on display was in Mercardo do Artesanato in Benfica in the southern outskirts of Luanda. The vendors there are from the Democratic Republic of Congo, Republic of Congo and Angola. The buyers today are nearly all Chinese. There has been a huge increase in demand for worked ivory since 2005 due to the rising number of Chinese working in Angola, from 25,000 in 2006 to 260,000 in 2012. Items for the Chinese, such as jewellery, name seals, Buddhas and chopsticks, dominate the market. Retail prices can be a tenth of those in China, and construction workers go daily to Benfica market for worked ivory to bring back home. Not only is Angola acting as a main conduit for shipments of tusks wholesale to East Asia, but the blatant sale of ivory items in Benfica market encourages poaching as well. Angola needs urgently to enforce its domestic ban on ivory sales and the CITES ban.

Luanda, la capitale de l’Angola, a aujourd’hui le plus grand marché de l’ivoire illégal au détail en Afrique australe. Au début de 2014 nous avons étudié les points de vente à Luanda et ses alentours et nous avons compté 10.888 articles en ivoire récemment sculptés sans documentation adéquate, et donc illégaux. Ces pièces avaient été fabriquées en Afrique centrale et en Angola, pour la plupart à partir des éléphants de forêt braconnés. On peut se procurer des défenses en gros à Luanda pour USD 150–250/kg. Nous avons estimé que 92% de tout l’ivoire travaillé sur le marché était dans Mercardo do Artesanato à Benfica dans la banlieue sud de Luanda. Les vendeurs là-bas viennent de la République démocratique du Congo, de la République du Congo et d’Angola. Les acheteurs sont aujourd’hui presque tous Chinois. Il y a eu une énorme augmentation de la demande pour l’ivoire travaillé depuis 2005 en raison de l’augmentation du nombre de Chinois qui travaillent en Angola, qui sont passés de 25.000 en 2006 à 260.000 en 2012. Les articles pour les Chinois, tels que les bijoux, les sceaux avec des noms, les bouddhas et les baguettes, dominent le marché. Les prix de détail peuvent être un dixième de ceux de la Chine, et les travailleurs de construction vont quotidiennement sur le marché de Benfica pour chercher l’ivoire travaillé à ramener à la maison. Non seulement l’Angola sert de conduit principal pour les cargaisons de défenses de gros vers l’Asie de l’Est, mais la vente flagrante des articles en ivoire sur le marché de Benfica encourage aussi le braconnage. De toute urgence, il faut que l’Angola fasse respecter son interdiction nationale sur les ventes d’ivoire et l’interdiction de la CITES.

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Published

2014-06-30

How to Cite

Martin, E., & Vigne, L. (2014). Luanda—the largest illegal ivory market in southern Africa. Pachyderm, 55, 30–37. Retrieved from https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/351

Issue

Section

Research