A neglected aspect of human-elephant conflict: fence damage by elephants in the Trans Mara, Kenya
Abstract
Human–elephant conflict (HEC) is one of the most complex issues for elephant conservation today and is on the increase. Incidents involving elephants can have severe consequences for people who co-exist with them, creating negative attitudes. While there has been a great deal of research on crop raiding, other forms of conflict including fence damage are poorly documented, but could still give rise to significant costs for households. In this study, we investigated the frequency, severity and patterns of fence damage caused by elephants in communities of the Trans Mara District, Kenya in 2014–2015 and compared these to patterns of crop raiding. In total there were 792 incidents involving fence damage only, 517 incidents involving crop and fence damage, and 72 incidents involving only crop damage. While the majority of fence damage incidents occurred between 18:00 and 06:00, some damage continued until 09:00. Fence damage occurred in every month of the study period and peaked when the frequency of crop damage decreased, highlighting the year-round nature of HEC in this region. The persistent occurrence of HEC in the Trans Mara, on both a daily and an annual timescale, becomes much more apparent when incidents of fence damage are considered as well as crop raiding. Such constant conflict could have significant implications for effects on human wellbeing and consequently, on local attitudes towards elephants and conservation efforts. This research highlights the need for more attention to be paid to the patterns and perceptions of all types of HEC, not just crop raiding, across elephant ranges in order to plan effective mitigation strategies.
Additional key words: Human–wildlife conflict, property damage, social impacts, conservation costs, poverty, agricultural communities, fencing.
Le conflit homme-éléphant (CHE) est l’un des problèmes les plus complexes pour la conservation des éléphants aujourd’hui et est en augmentation. Les incidents impliquant des éléphants peuvent avoir de graves conséquences pour les personnes qui coexistent avec eux, créant des attitudes négatives. Bien que de nombreuses recherches aient été menées sur les pillages des cultures, les autres formes de conflit, y compris les dommages aux clôtures, sont mal documentées, mais pourraient néanmoins entraîner des coûts importants pour les habitants. Dans cette étude, nous avons enquêté sur la fréquence, la gravité et les types de dommages aux clôtures causés par les éléphants dans les communautés du district de Trans Mara, au Kenya, en 2014–2015, et nous les avons comparés aux modèles de pillage des cultures. Au total, il y a eu 792 incidents impliquant uniquement des dommages à la clôture, 517 incidents impliquant des dégâts aux cultures et aux clôtures et 72 incidents impliquant uniquement des dommages aux cultures. Bien que la majorité des dommages aux clôtures se soient produits entre 18:00 et 06:00, certains ont continué jusqu'à 09:00. Les dommages aux clôtures se sont produits tous les mois durant la période d’étude et ont atteint leur maximum lorsque la fréquence des dommages aux cultures a diminué, soulignant la nature tout au long de l’année des CHE dans cette région. La présence constante de CHE dans le Trans Mara, sur une échelle de temps quotidienne et annuelle, devient beaucoup plus apparente lorsque les incidents de dommages causés aux clôtures ainsi que les raids sur les cultures sont pris en compte. Ce conflit permanent pourrait avoir des conséquences importantes sur le bien–être et, par conséquent, sur les attitudes locales à l'égard des éléphants et les efforts de conservation. Cette recherche souligne la nécessité de prêter plus d'attention aux schémas et aux perceptions de tous les types de CHE, et pas seulement aux pillages de cultures, à travers les aires de répartition des éléphants afin de planifier des stratégies d'atténuation efficaces.
Mots-clés supplémentaires: conflit homme–faune sauvage, dommages aux propriétés, impacts sociaux, coûts de la conservation, pauvreté, communautés agricoles, clôtures.