Macau’s elephant and mammoth ivory trade today

Authors

  • Esmond Martin
  • Lucy Vigne

Abstract

This article presents the results of a survey of the ivory trade in Macau carried out in 2015. Macau was once one of the largest centres for the ivory trade in Southeast Asia. In the early 1980s the Portuguese territory of Macau was a major importer of tusks from Africa and also a large processor of ivory, especially jewellery, for the Hong Kong market. The trade since then has declined sharply. At the time of a previous survey in 2004, there was only one ivory craftsman left and just 1,718 ivory items were counted on display for sale in 21 retail shops. In 2015 only 326 ivory items were counted, representing a decline of 81% in 11 years, and not a single ivory craftsman was active. The number of outlets seen with worked ivory, remained much the same as 11 years ago (21 in 2004 and 22 in 2015). Most shops, however, had changed, and those previously selling large numbers of newer ivory items had left the trade. In 2015, the majority of shops selling ivory displayed only a few, antique items. Millions of Chinese mainlanders now visit Macau annually; they spend nearly all their time and money on gambling in the fast-developing casino industry, and have little interest in purchasing ivory. Profit margins are too low for ivory vendors to display large stocks of new worked ivory and thus only a sprinkling of old or antique items was seen in the shops. From 2004 to 2015 the number of mammoth ivory items for sale in Macau rose from 151 to 590; however, the number of shops selling mammoth ivory only rose slightly, from four to five, between 2004 and 2015. The amount of mammoth ivory on sale in Macau is still relatively tiny and, similar to elephant ivory, the trade in mammoth ivory looks unlikely to expand significantly under present circumstances.

Cet article présente les résultats d’une étude sur le commerce de l’ivoire à Macao réalisée en 2015. Macao était autrefois l’un des plus grands centres du commerce de l’ivoire en Asie du Sud-Est. Au début des années 1980, le territoire portugais de Macao était un grand importateur de défenses d’Afrique et aussi un grand processeur d’ivoire, surtout des bijoux, pour le marché de Hong Kong. Depuis lors ce commerce a fortement diminué. Au moment d’une étude précédente en 2004, il n’y avait qu’un artisan d’ivoire qui restait et on a compté seulement 1.718 objets en ivoire en vitrine pour la vente dans 21 magasins de détail. En 2015 on a compté seulement 326 objets en ivoire, ce qui représente une baisse de 81% en 11 ans, et pas un seul artisan d’ivoire n’était actif. Le nombre de points de vente observés ayant l’ivoire travaillé, est resté à peu près le même qu’il y a 11 ans (21 en 2004 et 22 en 2015). Cependant, la plupart des magasins avaient changé, et ceux qui vendaient auparavant un grand nombre de nouveaux articles en ivoire avaient abandonné le commerce. En 2015, la majorité des magasins qui vendaient l’ivoire mettaient en vitrine seulement quelques objets antiques. Des millions de Chinois continentaux visitent maintenant Macao tous les ans; ils passent presque tout leur temps et leur argent sur le jeu dans les casinos qui se développent rapidement, et ont peu d’intérêt pour l’achat d’ivoire. Les marges bénéficiaires sont basses et les vendeurs d’ivoire ne peuvent pas mettre en vitrine des stocks importants d’ivoire nouveau et travaillé ; donc on n’a vu que quelques objets anciens ou antiques dans les magasins. De 2004 à 2015, le nombre d’articles en ivoire de mammouth en vente à Macao a augmenté de 151 à 590; cependant, le nombre de magasins qui vendaient l’ivoire de mammouth a augmenté très peu, de quatre en 2004 à cinq en 2015. La quantité d’ivoire de mammouth en vente à Macao est encore relativement faible et tout comme l’ivoire d’éléphant, il semble peu probable que le commerce de l’ivoire de mammouth se développe considérablement dans les circonstances actuelles.

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Published

2016-07-21

How to Cite

Martin, E., & Vigne, L. (2016). Macau’s elephant and mammoth ivory trade today. Pachyderm, 57, 78–85. Retrieved from https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/394

Issue

Section

Research