Analysis of nutritional quality and food digestibility in male Javan rhinoceros (Rhinoceros sondaicus) in Ujung Kulon National Park
DOI:
https://doi.org/10.69649/pachyderm.v57i.408Abstract
The Javan rhinoceros (Rhinoceros sondaicus) is the rarest species of rhino. The last remaining wild population is found only in Ujung Kulon National Park (UKNP), Banten, Indonesia, where the conservation of its habitat is a crucial management priority. The Javan rhino is typically arbivorous, feeding on leaves, shoots and saplings. Three healthy male rhinoceros were observed as samples to study their home ranges, the nutritional quality and digestibility of food plants, and nutrient intake. Following the trails of Javan rhinoceros allowed in-depth observation of their feeding habits in their natural habitat. Comparing the acid insoluble ash (AIA) content of faeces and in the dry weight of food provided reliable estimates of digestibility, and this method has potential for wider application in situations where total collection of faecal matter is not feasible. There was a strong positive correlation between the size of home range and diversity of food intake, and between the size of home range with the numbers of wallow holes used. The quantity and quality of food intake were variable among rhinoceroses and over time. Overall energy consumption was related to the size of the animal, while the digestibility of plants consumed appeared to be influenced by individual age and habitat conditions. Analysis of patterns of consumption showed that rhinos generally selected the food that was most readily available. ‘Preferred’ food plants (e.g. Leea sambucina, Zanthoxylum rhetsa, and Diospyros macrophylla) were not among those identified in the UKNP as being most highly nutritious (e.g. Moringa citrifolia, Callicarpa longifolia, Chisocheton microcarphus). This discrepancy could suggest that the studied rhinoceros live in a nutritionally suboptimal habitat. Moreover, even if overall nutrition is adequate, marked fluctuations in nutrient intake over the mean that rhinos may face shortages of specific nutrients, especially fat, at certain times of the year. This is turn may affect the size of home ranges and limit the population density that can be supported by the habitat. Thus measures to improve habitat quality by planting nutritious food plants could make a significant contribution towards safeguarding the future of the last remaining wild population of Javan rhinoceros.
Le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus) est l’espèce la plus rare des rhinocéros. La seule population sauvage se trouve uniquement au parc National d’Ujung Kulon (PNUK) à Banten, en Indonésie, où la conservation de son habitat est une priorité essentielle de la gestion. Le rhinocéros de Java est généralement arbivore. Il se nourrit de feuilles, de pousses et de jeunes arbres. On a observé trois rhinocéros mâles en bonne santé en tant qu’échantillons pour étudier leur habitat vital, la qualité nutritionnelle et la digestibilité des plantes alimentaires, et l’apport en matière nutritive. Le suivi des sentiers des rhinocéros de Java a permis l’observation en profondeur de leurs habitudes alimentaires dans leur habitat naturel. La comparaison de la teneur en cendres insolubles dans l’acide des matières fécales et du poids net de la nourriture a fourni des estimations fiables de digestibilité, et cette méthode a le potentiel d’une application plus large dans les situations où la collecte totale de matières fécales n’est pas possible. l y avait une forte corrélation positive entre la taille de l’habitat vital et la diversité de la quantité d’aliments et entre la taille de l’habitat vital et le nombre de trous de bourbe utilisés. La quantité et la qualité de l’apport alimentaire étaient variables parmi les rhinocéros et au fil du temps. La consommation globale de l’énergie est liée à la taille de l’animal, tandis que la digestibilité des plantes consommées semblait être influencée par l’âge de l’individu et les conditions de l’habitat. L’analyse des modes de consommation a montré que les rhinocéros choisissaient généralement la nourriture qui était la plus facilement disponible. Les plantes alimentaires « préférées » (par exemple Leea sambucina, Zanthoxylum rhetsa et Diospyros macrophylla) ne figuraient pas parmi celles identifiées dans le PNUK comme ayant la plus haute valeur nutritive (par exemple Moringa Morinda, Callicarpa longifolia, Chisocheton microcarphus). Cela pourrait suggérer que les rhinocéros étudiés vivaient dans un habitat sous-optimal sur le plan nutritionnel. En outre, même si la nutrition générale était adéquate, les fluctuations marquées dans l’apport en matière nutritive pourraient montrer que les rhinocéros feraient face à la pénurie de matières nutritives spécifiques, en particulier la graisse, à certains moments de l’année. Cela pourrait affecter la taille des habitats vitaux et limiter la densité de la population pouvant vivre dans cet habitat. Ainsi des mesures visant à améliorer la qualité de l’habitat par la plantation de plantes alimentaires nutritives pourraient contribuer de façon significative à la sauvegarde de l’avenir de la dernière population sauvage restante du rhinocéros de Java.