Uganda: elephants, people and fire in Murchison Falls National Park and north Bunyoro district

Abstract

This is an historical essay on the environmental changes mediated by elephants, people and fire in Uganda’s Murchison Falls National Park and Bunyoro District from before the colonial era to the present. It draws heavily on Thomas and Scott (1935) and on Laws, Parker and Johnstone’s Uganda work up to 1970 and unpublished observations thereafter. In the space of a century, areas of woodland and forest changed to open, treeless grassland, back to woodland, and finally to treeless farmland. These changes were brought about by elephants and people both interacting and independently, to which fire while exerting profound secondary influences on the biota, was ancillary. In Bunyoro elephants replaced people and people in turn replaced elephants, in the processes reducing the diversity of life about them. Against the received wisdom of the times that forest and woodland recovery is slow, there is evidence on how fast their physiography if not the specific components, can re-appear.

C’est un récit historique concernant les changements environnementaux induits par les éléphants, les gens et les incendies dans le Parc national de Murchison Falls en Ouganda et dans le district de Bunyoro avant l'ère coloniale jusqu’à nos jours. Il s'appuie fortement sur le travail de Thomas et Scott (1935) et celui de Laws, Parker et Johnstone en Ouganda jusqu'en 1970 et des observations non publiées par la suite. En l'espace d'un siècle, les zones de savanes boisées et forestières se sont transformées en herbages ouverts et sans arbres, en forêts et finalement en terres agricoles sans arbres. Ces changements ont été provoqués par les éléphants et les gens interagissant et indépendamment, auxquels les incendies, tout en exerçant des influences secondaires profondes sur le biote, étaient accessoires. Au Bunyoro, les éléphants ont remplacé les gens et les gens ont à leur tour remplacé les éléphants, réduisant ainsi la diversité de la vie autour d'eux. Contre la sagesse reçue de l'époque que la remise en état des forêts et de la savane boisée est lente, il existe des preuves sur la rapidité avec laquelle leur physiographie, sinon les composantes spécifiques, peuvent réapparaître.