TY - JOUR AU - Vigne, Lucy PY - 2013/12/31 Y2 - 2024/03/28 TI - Recent findings on the ivory and rhino-horn trade in Lao People’s Democratic Republic JF - Pachyderm JA - Pachyderm VL - 54 IS - SE - Research DO - UR - https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/337 SP - 36-44 AB - <p>Although all trade in rhino and elephant products, both international and domestic, is forbidden in Lao People’s Democratic Republic (PDR), regulations are rarely enforced. This situation is resulting in a growing international ivory trade with ivory, both raw and worked, passing through and into Lao PDR, which acts as a transit country, particularly from Africa to China, for raw ivory. There is also an increasing retail market in ivory items, many smuggled in from southern China, especially newly carved African ivory from illegal sources. In March 2013, I counted 1,929 ivory pieces on display for retail sale in Vientiane and Luang Prabang, excluding the many ivory small Buddha amulets, which are easily confused with bone amulets. The numbers of Chinese in Lao PDR are increasing, and they are the main buyers of the ivory items I counted. Many were priced in US dollars, some in Chinese script and Chinese renminbi. Lao PDR is also home to major illegal wildlife traders, who have been responsible for much of the illegal rhino-horn trade from South Africa via Lao PDR to Vietnam since 2008. These illegal wildlife traders also recently bought all the real Asian rhino horns in the Vientiane markets to sell in Vietnam. Many counterfeit Asian rhino horns are for sale in the souvenir and jewellery shops and at the Hmong tribal medicine stalls, and some outlets are also now displaying fake African rhino horns resembling a hunting trophy with two horns attached to a base, aimed for the growing tourist market. They are apparently made in Vietnam and have been for sale to foreigners in Lao PDR since about 2010. Growing numbers of Vietnamese and Chinese now live in Lao PDR and some consume real African rhino horn. Lao prefer Asian rhino horns, revering them for worship on their family altars to bring them good luck in wealth. With more Chinese and Vietnamese coming to live, work and visit Lao PDR, however, the demand in ivory and rhino horn originating from Africa is increasing.</p><p>Bien que tous les échanges des produits issus des rhinocéros et des éléphants soient interdits en République démocratique populaire du Laos aux niveaux international et national, les règlements sont rarement appliqués. Cette situation se traduit par une croissance du commerce international de l’ivoire où l’ivoire, brut et travaillé, passe par la RDP du Laos, qui sert de pays de transit pour l’ivoire brut, surtout en provenance de l’Afrique vers la Chine. Il y a aussi un marché de détail croissant des articles en ivoire dont la plupart entrent en contrebande du sud de la Chine, surtout l’ivoire africain nouvellement sculpté provenant des sources illégales. En mars 2013, j’ai compté 1 929 pièces d’ivoire exposées pour la vente au détail à Vientiane et Luang Prabang, à l’exclusion des nombreuses petites amulettes en ivoire du Bouddha, qu’on confond facilement avec des amulettes en os. Le nombre des Chinois au Laos augmente, et ce sont les principaux acheteurs des objets en ivoire que j’ai comptés. La plupart étaient libellés en dollars américains, certains en caractères chinois et en chinois renminbi. De grands commerçants de la faune illégale, qui sont en grande partie responsables du commerce illégal des cornes de rhinocéros venant d’Afrique du Sud via le Laos vers le Vietnam depuis 2008 habitent en RDP du Laos. Ces commerçants illicites d’espèces sauvages ont récemment acheté toutes les vraies cornes de rhinocéros d’Asie dans les marchés de Vientiane pour les vendre au Vietnam. Beaucoup de contrefaçons de cornes de rhinocéros asiatiques sont en vente dans les boutiques de souvenirs, les bijouteries et les étalages de médecine traditionnelle de Hmong, et certains points de vente affichent aussi maintenant de fausses cornes de rhinocéros d’Afrique qui ressemblent à un trophée de chasse avec deux cornes attachées à une base, visant le marché touristique croissant. Elles sont apparemment fabriquées au Vietnam et sont mises en vente aux étrangers au Laos depuis environ 2010. Un nombre croissant de Vietnamiens et de Chinois vivent maintenant au Laos et certains consomment des cornes de rhinocéros réelles venant d’Afrique. Les Laos préfèrent des cornes de rhinocéros d’Asie, les vénérant pour le culte sur leurs autels familiaux pour leur apporter la chance en richesse. Cependant, avec plus de Chinois et de Vietnamiens venant vivre, travailler et visiter la RDP du Laos, la demande pour l’ivoire et la corne de rhinocéros provenant de l’Afrique est en augmentation.</p> ER -